La distillerie de Waterford est un nouveau projet majeur dans le monde du whisky initié par l'homme derrière la renaissance du whisky single malt Bruichladdich "Mark Reynier". Un voyage aussi ambitieux que pionnier. Le but est de créer non seulement le whiskey irlandais le plus convaincant, mais aussi le single malt le plus profond du monde. WATERFORD est située sur les rives de la rivière Suir, sur la côte sud-est ensoleillée de l'Irlande. Waterford possède une installation de pointe exceptionnelle construite à l'origine par Diageo en 2004 et convertie en distillation en 2015. Elle possède des matières premières de la plus haute qualité: l'eau de source la plus pure provenant de puits anciens, une équipe de distillateurs passionnés et la meilleure orge du monde. La provenance de l'orge, où et comment elle est cultivée, est donc primordiale. Prenant les principes éprouvés d'Islay, la distillerie a trouvé 72 fermes irlandaises sans précédent, y compris biologique et biodynamique, cultivant de l'orge sur 19 types de sols distincts. Grâce à un système logistique numérique novateur qui assure le suivi, la récolte de chaque agriculteur est stockée, maltée et distillée séparément. Ainsi, ils peuvent capturer dans le spirit le terroir de chaque ferme, ce caractère subtil façonné par le microclimat et le sol.
5 produits
.jpg)
Waterford est une distillerie irlandaise relativement nouvelle qui a commencé sa production en 2015. Située dans le sud-est de l'Irlande, à Waterford, elle se concentre sur la production de whisky irlandais unique et de haute qualité, mettant en avant le terroir et les différentes influences des champs d'orge locaux sur le profil aromatique du whisky. La distillerie se distingue par son approche radicalement transparente et sa volonté de révéler tous les détails de la production, y compris les variétés d'orge utilisées, les types de fûts de vieillissement, et plus encore. Waterford Distillery est dirigée par Mark Reynier, ancien directeur de Bruichladdich Distillery en Écosse, qui apporte son expertise dans l'industrie du whisky et son engagement envers l'innovation et la qualité. Les whiskies Waterford sont souvent décrits comme complexes, riches en saveurs et profondément ancrés dans leur terroir, offrant aux amateurs de whisky une expérience de dégustation unique et passionnante.
Le fondateur de la distillerie Waterford est une figure connue du monde de l’industrie des alcools. Il fait ses premiers pas dans ce milieu il y a 40 ans, jusqu'n 2000. C’est l’année où il était à la direction d’un groupe dans le but de faire l’acquisition de Bruichladdich. Auparavant, Mark Reynier était dans le secteur du vin et il se focalisait sur les vignobles et le terroir, et aussi sur les terres de culture des raisins.
En 2012, avant la mise en vente de Bruichladdich, la distillerie avait déjà entamé l’expérimentation de différentes orges. Cependant, l’expérience menée par l’équipe n’était pas complètement tournée vers les variétés existantes, mais plutôt sur l’orge des différentes fermes. Leur but était d’en savoir le maximum sur la manière dont le terroir avait un impact sur le grain et l’alcool obtenu avec. Avec l’achat du Bruichladdich, Reynier s’était de plus en plus concentré dessus. Et c’est ainsi qu’après quelques années, Waterford est entré en scène.
Dans la ville de Waterford, le brassage existait déjà depuis longtemps. Cela a commencé avec la brasserie Strangman’s en 1790 à l’usine Guinness dans les années 1950. Même si l’usine Guinness a fermé ses portes en 2010, elle n’est pas restée inactive longtemps. En effet, Mark Reynier et ses bailleurs de fonds ont fait l’acquisition du site et c’est en 2014 que la distillerie de Waterford a vu le jour. Néanmoins, changer une brasserie en distillerie n’était pas une tâche facile.
La création de Waterford était dans le but de devenir un brasseur très efficace de Guinness. C’est la raison pour laquelle deux équipements ultramodernes étaient installés dedans : un filtre à moût et un hydromoulin. Il est nécessaire de souligner que la distillerie Waterford est située près d’une ville nommée Sheetown, au sud-est de l’Irlande. Non loin de là, la distillerie peut conserver jusqu’à 40 lots à la fois, et cela, séparément, avec les 40 bacs dont dispose la cathédrale. Le traitement de chaque lot est effectué séparément et l’entreprise apporte une légère modification à chaque fabrication de whisky. Cela est dans le but de préserver la rationalité entre les lots tout en soulignant, le plus que possible, la saveur de l’orge.
Tous les whiskies que la distillerie produit sont seulement à base d’orge cultivée en Irlande et sans ajout de céréale importé.
Pour fabriquer le whisky Waterford, la distillerie continue le processus en chauffant le malt hydrobroyé. Cette étape permet de favoriser la gélatinisation de l’amidon que contient le grain. Durant ce processus, l’amidon est dissout dans l’eau et une autre partie de cette étape permet de libérer le sucre. C’est le sucre obtenu qui va être utilisé pour fabriquer de l’alcool. Ensuite, le liquide sera filtré dans un filtre à mash. Ce processus est plus efficace pour extraire le liquide par rapport au résultat obtenu avec un presse-wash.
Une fois cette étape achevée, la distillerie utilise de la levure standard lors de la fermentation. Même si c’est un processus qui prend un peu plus de temps, la fermentation avec ce type de levure permet de garantir la fermentation primaire et la fermentation bactérienne secondaire. Ainsi, un maximum de saveur sera créé durant la fermentation.
Même chose pour la distillation. Le processus est lent et standard. Donc, il n’y a pas de limitation entre les points de coupe. Donc, ils se déplacent d’un lot à l’autre. C’est ce qui permet à la distillerie d’extraire le maximum de caractère d’orge.
Enfin, le processus de fabrication du whisky Waterford se termine par le vieillissement de l’alcool. Après avoir passé la distillation, l’alcool sera mis en fût un long moment pour subir la période de maturation. À noter que l’entreprise fait en sorte de répartir les types de fûts qu’elle utilise pour chaque lot de manière homogène. Au début, la distillerie a eu du mal à se procurer du fût de chêne neuf américain. Par conséquent, dans le mélange des tout premiers lots, la présence de ce type de fût n’y était pas. Cependant, à partir de là, la distillerie a utilisé le même mélange dans plus ou moins les mêmes proportions : chêne vierge américain, chêne français du limousin, chêne blanc américain (premier remplissage de spiritueux), chêne français de premier remplissage de Bordeaux, chênes exotiques et futs de vins doux naturels.
Cette liaison est dans le but de s’assurer que la distillerie se retrouve avec une sélection de whiskies dont la similitude est presque la même pour chaque ferme. De ce fait, l’établissement de la comparaison entre eux sera plus facile, ce qui est nécessaire à l’expérimentation. Lors de la mise en bouteille, le whisky ne subit aucun filtrage à froid.
Le style de la maison n’est pas encore précis, car il est encore en phase de découverte. Cependant, durant la dégustation de différentes variétés, des points clés se font remarquer.
Pour le Ballykilcavan, la robe est très claire. Le nez évoque un côté fruité, gourmand, mais assez herbacé et végétal. En bouche, l’équilibre entre le gourmand et le végétal se confirme. La bouche débute avec une belle rondeur sur le caramel, le toffee avant de s’orienter sur l’herbe coupée et la céréale. La finale est marquée par les épices et la cannelle accompagnée de l’expression de l’orge.
Si on parle de la cuvée Bannow Island, elle a une robe plus dorée que le Ballykilcavan. Le nez est aussi fruité, sur des arômes de pêche et d’abricot qui s’harmonisent parfaitement avec les notes de crème anglaise. L’attaque en bouche est plus douce pour être ensuite plus sucrée sur la crème brûlée et la vanille. Les épices se révèlent aussi, plus précisément le poivre, offrant une belle sensation de fraîcheur et de droiture. Puis l’orge se remarque de nouveau sur la finale.
Waterford dispose de plusieurs gammes de whisky. Chaque gamme est la représentation d’un grand savoir-faire et le respect ainsi que la mise en valeur de chaque terroir. N’utilisant que des ingrédients de qualité et des matériels à la pointe de l’innovation, les produits de la distillerie sont tous d’une saveur et d’un arôme unique, se distinguant facilement des autres spiritueux.
WATERFORD Peated Woodbrook 74 PPM 50% : ce whisky se particularise par son caractère très tourbé à la fois fruitée, florale et cendrée. C’est à partir de l’orge provenant de la ferme Woodbrook de Michael Carey que ce dernier a été élaboré. La mise en bouteille est effectuée à 50 %. Le nez est fumé et fruité. La bouche est marquée par un côté citrique et épicé (mélanges d'épices barbecue et épices sèches). Il révèle aussi des notes de citrons, de cendre de feu de camp et de biscuit. La finale est longue et confirme la présence de cendre.
WATERFORD Cuvée Argot 47% : ce single malt est obtenu à partir d’un assemblage de 4 types de fûts de qualité : vin doux naturel, fûts de chêne neuf américain, ex-fûts de bourbon et fûts de chêne français. Il révèle des arômes de pomme cuite aux amandes, d’écorce d’orange, de baie, de chocolat, de feuillage vert et de fenouil accompagné de saveurs de pamplemousse, de granola, de barbecue fumé, de poivrons, de pomme verte et de milkshake à la banane. La finale est à la fois chaleureuse, sèche, longue et poivrée.
En général, les professionnels dans le domaine du whisky recommandent de déguster le whisky en fonction de vos besoins. Le moment, la compagnie, l’humeur et l’endroit sont aussi des points qui vont influencer les sensations que vous allez ressentir durant la dégustation d’un bon whisky comme celui du Waterford. Dans la plupart des cas, le whisky se consomme sec. Néanmoins, d’autres optent pour l’ajout d’un trait d’eau. D’ailleurs, ce dernier est fréquemment utilisé par les distillateurs. Cependant, cela dépend de votre goût et de la découverte que vous voulez ressentir. Quoi qu’il en soit, consommer ce breuvage nécessite tout de même le respect de quelques règles.
Pour commencer, vous devez bien choisir le type de verre que vous allez utiliser lors de la consommation. Si nombreux d’entre nous pensent que le verre le plus approprié pour déguster le whisky est le Tumbler, le verre en forme de tulipe permet d’apprécier et de découvrir un single malt. Un verre à whisky Tumbler est plutôt utilisé pour prendre un blend ou un bourbon.
Maintenant, versez le whisky Waterford jusqu’au niveau plus large du verre en forme de tulipe. Inclinez votre verre et analysez sa couleur et la consistance des jambes. Si vous voyez que les larmes sont épaisses, cela veut dire que celui-ci aura du corps. Faites tourbillonner le whisky dans le verre et humez les arômes. Ensuite, prenez une petite quantité afin de tapisser votre bouche. En général, les sensations que vous allez ressentir dans la bouche doivent confirmer le nez tout en révélant d’autres arômes. Enfin, concentrez- vous sur les sensations que le whisky procure pour la finale : courte ou longue.
Grâce à la philosophie de la distillerie, qui n’est d’autres que de tirer des plus grands vignerons du monde son inspiration pour produire ses whiskies, elle a déjà remporté plusieurs prix internationaux.
Le Single Farm Origin de Waterford a remporté le titre de Meilleur single malt irlandais et le prix du Meilleur whisky irlandais au San Francisco World Spirts Competition.
Double médaille d’or pour l’édition 1:1, Hook Head
Double médaille d’or pour l’édition 1:2, Dunmore
Médaille d’or pour l’édiction : 1.2, Dunbell
Médaille d’or pour l’édition 1:1, Biologique Gaia
Médaille d’argent pour l’édition 1:1, Lakefield..
